Psychogénéalogie

Qu’est ce que c’est…

Il existe, parallèlement à l’hérédité biologique (la taille, la couleur de la peau, des yeux et des cheveux, peut-être l’intelligence), une hérédité psychologique. Celle-ci consiste à recevoir, à capter du côté de ses ancêtres ce qui est demeuré précisément inconscient chez eux, non-dit, refoulé, secret, interdit d’accès à la parole. L’hérédité psychologique est transmise de génération en génération perpétuant ainsi un schéma répétitif et souvent douloureux.

La psychogénéalogie est un ensemble de techniques basées sur les travaux du Dr. Anne Ancelin Schützenberger. Elle invite l’individu à rencontrer ses ancêtres à travers l’analyse de l’arbre généalogique. L’objectif est d’abord, de découvrir et de comprendre les mémoires transgénérationnelles inconscientes que nous portons mais qui ne nous appartiennent pas forcement pour ensuite, les accepter et les soigner.

Comment ça se passe…

A travers l’élaboration du génosociogramme (aspect psychologique du génogramme), il est possible d’identifier les codes et les lois familiales, le contrat individuel de chaque personne (son rôle inconscient dans la famille), les loyautés invisibles, les secrets de famille, les syndromes d’anniversaire, la dynamique familiale, les alliances inconscientes, le syndrome du gisant (enfants qui remplacent symboliquement une personne dont le deuil est inacceptable).

La construction du génosociogramme, est basé sur la recherche d’informations concrètes sur les membres de l’arbre généalogique (prénoms, dates de naissance, mariage, décès, mode de vie, métier, etc). Le travail en psychogénéalogie permet aux personnes qui sont déjà en processus de connaissance de soi d’élargir son champ d’évolution, de trouver certaines réponses manquantes et de pouvoir ainsi faire le choix conscient de ce qu’elle continue à porter et ce qu’elle ne souhaite plus garder du bagage transgénérationnel.

Témoignage

Les séances que j’ai eu la chance de faire avec Helen m’ont permis de me libérer, en partie, de mes angoisses en comprenant d’où elles provenaient. Mon « héritage familial » m’est apparu comme une évidence. J’ai ainsi pu commencer le travail de réparation en tentant de faire la paix avec mon passé. Comprendre, c’est déjà guérir pour enfin se libérer et se dire que la vie est belle.

Un grand merci pour ce travail en profondeur qui me permet aujourd’hui d’appréhender la vie de façon beaucoup plus positive.

Sylvie

« Aucune histoire n’est innocente. Raconter, c’est se mettre en danger.

Se taire, c’est s’isoler. »

Boris Cyrulnik